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Annals of Oncology
ROS1 en Chine
Les réarrangements de ROS1 font maintenant partie des mutations dont la détection est essentielle car, comme pour les mutations EGFR et les translocations ALK, leur découverte débouche sur la mise en évidence d’un traitement efficace, le crizotinib (/prev-em-onco/2749).
La fréquence de cette anomalie génétique est en général estimée entre 1 et 2% mais nous ne disposons encore que d’études peu nombreuses permettant d’apprécier la fréquence de cette anomalie génétique. C’est l’objectif que s’est donné cette étude chinoise qui porte sur 392 patients explorés entre 2003 et 2011 dans un hôpital de Shangai. Tous étaient chinois, leur âge médian était de 60 ans, 46% étaient de sexe féminin, 62% étaient non fumeurs, 58,9% présentaient un adénocarcinome, 9,4% un adénosquameux, 30,4% un épidermoïdes et 1,3% un cancer d’autre histologie. Tous les stades étaient représentés.
Huit (2%) avaient une fusion ROS1 : 7/8 étaient observées dans un adénocarcinomes et 1 dans un adénosquameux, 5 étaient de sexe féminin, 3/8 étaient fumeurs. Les cancers étaient de tous stades.
Les patients ROS1-negatifs avaient une survie globale significativement plus longue que les positifs (53,9 vs 32,2 mois ; p= 0,041).
En analyse multivariée dans cette série, le stade pathologique était le facteur pronostique indépendant le plus puissant (P < 0,001). Les autres facteurs étaient l’âge <65 ans (P = 0,004) et ROS1 (P = 0,01).
Reference
ROS1 fusions in Chinese patients with non-small-cell lung cancer.
Cai W, Li X, Su C, Fan L, Zheng L, Fei K, Zhou C, Manegold C, Schmid-Bindert G.
Ann Oncol. 2013; 24 : 1822-7.